Schémas électriques

Relais & Contacteur

Fonctionnement

Ces deux appareils fonctionnent de la même façon : un électroaimant commande l’ouverture et la fermeture de contacts. Cela permet d’avoir un circuit de commande en très basse tension (TBT, sécurité des personnes) avec des courants faibles (inférieurs à 1 A) et un circuit de puissance avec des courants qui peuvent être très forts et une tension quelconque.

Bien souvent on parlera de relais lorsque la tension du circuit de puissance est de la très basse tension. Ce n’est pas toujours le cas (relais de délestage par exemple).

On parlera, en général, de contacteur lorsque la tension du circuit de puissance n’est pas de la très basse tension.

L’animation ci-dessous permet de comprendre le fonctionnement d’un relais ou d’un contacteur. On reconnait aisément la partie électroaimant (avec la bobine) et la partie contacts.

La bobine de ce relais doit être alimentée par une tension continue de 24 V. Lorsqu’elle est alimentée, les contacts sont déplacés. Lorsqu’elle n’est plus alimentée, les contacts reprennent leur position initiale.

Le relais dispose de deux jeux de contacts. Le deuxième jeu de contacts étant caché par celui que l’on voit. Les contacts de ce relais acceptent une tension maximale de 250 V~ et une intensité maximale de 25 A.

Remarquons que l’on dispose d’un contact normalement fermé au repos (NF ou NC) et/ou d’un contact normalement ouvert au repos (NO).

Sur le schéma électrique, le carré représente la bobine du relais qui est une partie de l’électroaimant. On trouve également les contacts du relais. Les différents contacts du relais peuvent être placés à divers endroit du schéma électriques. Il peut y en avoir certains sur la partie commande du schéma électrique et d’autres sur la partie puissance. Afin que l’on puisse facilement faire le lien entres les différents contacts et la bobine, ces différents éléments porterons le même repère (KM sur le schéma ci-dessous).

Cliquer sur le bouton poussoir BP



Et si nous utilisions le relais pour commander un moteur ???





Je sens bien qu’il y a un problème mais lequel ???



Et bien le problème est que l’on doit appuyer en permanence sur le bouton Marche.

Ne pourrait-on pas utiliser un interrupteur bistable ?

Non !

En effet, imaginons que l’alimentation soit coupée alors que le moteur est en marche. Lorsque l’alimentation sera rétablie, le moteur démarrera ce qui peut être extrêmement dangereux.

Pour remédier à ce problème, il faut utiliser le deuxième jeu de contacts du relais. On constate sur le schéma ci-dessous que :

  1. la bobine du relais est alimentée en appuyant sur le bouton poussoir ;
  2. cela ferme le contact placé en parallèle du bouton poussoir ;
  3. lorsque le bouton poussoir est relâché, la bobine du relais reste alimentée à travers le contact placé en parallèle du bouton poussoir.


 » C’est comment qu’on freine ?  » (Alain B.)

Merci Alain B. pour cette question pertinente. Merci pour tout.

Nous avons vu que le relais reste alimenté à travers son propre contact – c’est pour cela que l’on parle de contact d’auto-alimentation ou d’auto-maintien. Pour arrêter le moteur, il faut que le relais ne soit plus alimenté. Il faut donc ouvrir le circuit en amont ou en aval du groupe de contacts {contact du bouton poussoir, contact du relais pour l’auto maintien}. Pour cela, on utilise un deuxième bouton poussoir, le bouton d’arrêt, avec un contact Normalement Fermé au repos (NF ou NC en anglais).





Alimentation moteur triphasé

Il s’agit d’un schéma classique. Vous pouvez « appuyer » sur les boutons poussoirs BP AU, BP A et BP M. Si cela ne fonctionne pas correctement c’est peut être que vous n’avez pas alimenté le circuit de puissance et/ou le circuit de commande…

Pour cela, il suffit de fermer les appareils permettant d’alimenter ces circuits . Comment ? Et bien en « appuyant » sur les appareils.

Vous pouvez également « appuyer » sur le relais thermique pour comprendre son mode d’action.

Les autres onglets contiennent des informations sur les appareils présents sur le schéma.



Schéma ATS 2009

Sur ce schéma, la protection du circuit moteur est assuré par deux dispositif :

  • des fusibles – pour la protection contre les courts-circuits
  • un relais thermique – pour la protection contre les surcharges.

Vous pouvez « appuyer » sur les boutons poussoirs S1et S2. Si cela ne fonctionne pas correctement c’est peut être que vous n’avez pas alimenté le circuit de puissance et/ou le circuit de commande…

Pour cela, il suffit de fermer les appareils permettant d’alimenter ces circuits . Comment ? Et bien en « appuyant » sur les appareils.

Vous pouvez également « appuyer » sur le relais thermique pour comprendre son mode d’action.

Les autres onglets contiennent des informations sur les appareils présents sur le schéma.



Schéma STS 2016

C’est en fait une partie du schéma du sujet de 2016. Ce schéma est très intéressant puisque l’on trouve sur celui-ci deux méthodes de protection du circuit moteur :

  • des fusibles – pour la protection contre les courts-circuits – et un relais thermique – pour la protection contre les surcharges.
  • un disjoncteur moteur (magnéto-thermique) pour la protection contre les courts-circuits et les surcharges.

Vous pouvez « appuyer » sur les boutons poussoirs S0,S1,S3, S5, S7, S9 et S11. Si cela ne fonctionne pas correctement c’est peut être que vous n’avez pas alimenté le circuit de puissance et/ou le circuit de commande…

Pour cela, il suffit de fermer les appareils permettant d’alimenter ces circuits . Comment ? Et bien en « appuyant » sur les appareils.

Vous pouvez également « appuyer » sur le relais thermique pour comprendre son mode d’action.

Les autres onglets contiennent des informations sur les appareils présents sur le schéma.

Schéma STS 2019 Nouvelle Calédonie

Ce schéma concerne une installation avec un moteur dont l’arbre peut tourner dans un sens ou dans l’autre (on parle d’inversion du sens de rotation). La protection du moteur (et de son circuit) est réalisé par un disjoncteur moteur (déclencheur magnéto-thermique).

Pour inverser le sens de rotation de l’arbre d’un moteur asynchrone triphasé, il suffit de permuter deux des fils de phases alimentant ce moteur. Cette opération est réalisée à l’aide d’un contacteur inverseur. Ce contacteur inverseur est composé de 2 contacteurs simples (un pour chaque sens de rotation, ), avec un verrouillage mécanique – symbolisé par un triangle – empêchant la fermeture simultanée des contacts des deux contacteurs simples. En effet, si cela se produisait cela provoquerait un court-circuit entre deux phases.

Il y a donc le contacteur simple KRAV (pour la marche avant), associé à la bobine KRAV visible sur la partie commande du schéma, et le contacteur KRAR (pour la marche arrière) associé à la bobine KRAR visible sur le schéma de commande.

Il faut appuyer sur le bouton poussoir S2 pour démarrer le moteur en marche arrière (bobine KRAV alimentée) et sur le bouton poussoir S3 pour démarrer le moteur en marche arrière (bobine KRAR alimentée). L’arrêt du moteur est obtenu en appuyant sur le bouton poussoir S1 ou sur le bouton d’arrêt d’urgence AU.

Remarquons qu’en plus du verrouillage mécanique, il y a une sécurité électrique empêchant l’alimentation d’une bobine si l’autre est déjà alimentée, réalisée à l’aide des contacts NF (normalement fermé) KRAR et KRAV.

Lorsque le moteur est alimenté, donc lorsque l’un ou l’autre des contacteurs simples est actif, le voyant H3 est alimenté.

Le moteur ne peut fonctionner que si le capteur Bac Bride S10 est actionné.